Imagine une mode sans motifs, sans design textile. Ce serait un peu triste, non ?
L’impression textile, c’est une science à la fois complexe et simple. Une fois que l’on comprend les spécificités de chacune d’elles.
Bon, OK. Il y a quelques centaines d’années, il n’y avait pas vraiment le choix.
Mais aujourd’hui, tu as une multitude d’options aussi différentes les unes des autres pour proposer TA vision de la mode.
Chaque méthode a ses spécificités ainsi que ses exigences dont tu découvriras les principales.
Pour faire simple, les imprimantes numériques pour l'impression textile incorporent une technologie numérique, tout comme ton imprimante personnelle.
Des prétraitements seront appliqués au tissu sélectionné, puis il sera passé dans l'imprimante à grande vitesse, puis est étuvé, lavé et séché.
La plus grosse différence entre l'impression numérique textile et conventionnelle, c'est qu'au lieu de presser les différentes couleurs prémélangées sur le tissu au travers d'écrans rotatifs auxquels un dessin est gravé, l'impression numérique se base sur un fichier numérique.
À l’instar de la sérigraphie, qui est composée de couleurs imprimées sous forme d’aplats, ce procédé utilise la forme CMJN (cyan, magenta, jaune, noir).
Les encres étant directement appliquées sur la surface textile, il est nécessaire qu’elle ait une capacité d’absorption importante notamment le 100% coton (impression très utilisée sur les t-shirts, hoodies, etc.)
Les étapes ressemblent fortement aux imprimantes jet d’encre qui impriment tes documents à la maison, les plus grosses différences sont les traitements à appliquer avant l’encre pour assurer son adhésion et sa pérennité.
⚠️ Il est indispensable de faire un test sur un sample du textile utilisé, les encres ne se comportant pas de la même manière selon le matériau, la structure, etc.
Le plus gros avantage de ce type d’impression, c’est le coût.
Tu peux même imprimer de petits lots et rester sur des sommes raisonnables tout en obtenant des images réalistes.
La rapidité et la facilité d’utilisation sont les maîtres mots pour définir cette impression.
Il est préconisé d’utiliser des encres foncées sur des textiles clairs pour un meilleur rendu.
L’autre inconvénient, même si paradoxal, c’est que plus la quantité augmente, plus le prix augmente de façon exponentielle.
Premièrement, un visuel est imprimé sur un papier transfert, qui sera ensuite déposé sur une surface textile. Sous l’effet de la chaleur, les encres passent de l’état liquide à gazeux (effet de sublimation — terme chimique) et se stabilisent sur la surface indiquée.
C’est une technique tout particulièrement spécialisée pour les matériaux à haute teneur de fibres synthétiques, plus le pourcentage est important, plus le print adhérera.
Cette technique d’impression utilise des pochoirs découpés à la forme des motifs, ils peuvent être créés à partir de bois, métal, papier ou plastique.
La teinture ou la couleur est appliquée sur les espaces découpés.
L’avantage de cette méthode est sa simplicité, mais nécessite beaucoup de travail et de temps.
Elle est généralement utilisée pour des besoins très particuliers et de petites séries.
C’est une méthode manuelle d’impression directe sur tissus où des écrans, des mailles, ou des films sont utilisés pour transférer les motifs sur le tissu.
Un écran de mailles poreuses tendu sur le cadre. Très souvent, c’est du nylon/polyester qui est utilisé.
Une raclette est utilisée dans le but de faire passer la couleur sur le tissu au travers de cette surface poreuse.
C’est la version la plus coûteuse de la sérigraphie, très appréciée pour la soie, c’est une des techniques utilisées par Hermès notamment.
Un cadre unique est utilisé par couleur, les étapes de confection sont soit réalisées de façon artisanale, soit mécanisées.
Version plus mécanisée que la précédente, c’est la méthode la plus utilisée dans les tissus que l’on voit tous les jours.
C’est une méthode similaire au procédé cadre plat, tous deux étant des impressions sérigraphiques, mais des cylindres sont utilisés à la place d’un cadre plat.
Les modifications sont réalisées de façon manuelle.
L'impression flexographique (flex ou flexo), est un type d'impression textile qui permet d'obtenir des dessins imprimés de haute qualité ayant une possibilité de productivité élevée.
C'est pourquoi les entreprises de textile et de labelling adorent ce procédé, notamment pour les grandes séries.
En certains points, elle peut ressembler à l'impression au cadre rotatif, mais avec une versatilité bien plus élevée en ayant la possibilité de mélanger les techniques de presses flexo avec les récentes technologies numériques dans le but de décupler productivité et réduire les coûts.
Des encres à séchage rapide sont utilisées et convient à un large éventail de supports.
La plus grosse différence entre un flocage et un flex, c'est sa texture.
Un flocage aura un aspect velours tandis qu'un flex aura une apparence lisse et lumineuse.
Souvent utilisé sur des supports textiles de tee-shirts et pour le sportswear.
Il s’agit d’une des méthodes les moins coûteuses utilisées dans le domaine de l’habillement et de la personnalisation textile.
La teinture ne pénètre pas profondément dans la matière et peut donc laisser transparaître le motif.
Les couleurs s’estompent facilement, et peuvent se fissurer, voire se décoller.
Les motifs accolés peuvent être nets et proposer des couleurs régulières et brillantes, mais correspondent à une utilisation différente des précédentes options.
Cet imprimé textile n’a rien en commun avec les précédentes options, ça ressemble plus à une superposition de matières textiles.
Des parties seront brûlées et d’autres, intactes, en délimitant ces zones, des motifs se créent.
C’est un traitement majoritairement utilisé pour l’habillement féminin.
Même si cela peut rendre le tissu plus doux, l’opérateur devra prendre des précautions particulières pour assembler les différentes parties entre elles, la productivité est alors ralentie.
Il est nécessaire d’avoir un mélange pour que le procédé fonctionne, en fonction de la composition du mélange de matières, l’agent chimique est différent.
Très souvent, c’est un mélange de coton et de polyester qui est utilisé.
Mais, d'autres options sont possibles :
La main du tissu va également être modifiée.
Par exemple, si l’on souhaite un poids de 120-130 g/m², il faudra partir sur un textile de base entre 160 et 170 g/m².
Très utilisé dans l’univers du denim et du cuir, ces deux matières étant sujettes à la patine, ce procédé permet de l’imiter artificiellement. C’est une méthode exécutée sur un produit fini.
Les deux principales techniques utilisées étant :
Une conscience écologique s’éveillant de plus en plus de la part des consommateurs, de nombreuses méthodes tendent à remplacer ces deux méthodes comme le laser.