À quoi servent les prétraitements ?
Quelle est sa liaison avec les ennoblissements ?
À quel moment faut-il les mettre en place ?
À la fin de cet article, tu comprendras à quoi ils servent et tu pourras fluidifier tes échanges avec tes fournisseurs et gagner beaucoup de temps.
⚠️ Disclaimer : les opérations suivantes sont une liste non exhaustive des possibilités. Les prétraitements étant infinis, nous te présentons les principales.
Les textiles naturels comme le coton, le lin et le chanvre peuvent avoir une légère coloration jaune pâle naturelle.
L’accomplissement de cette tâche est de les rendre le plus blanc possible. Une teinture bleue est apposée composée de produits fluorescents (azurants optiques).
Cette opération concerne la laine.
Tout comme l’étape de dégraissage permet de supprimer le suint (graisse de la peau du mouton), elle consiste à la plonger dans un bain d’eau chaude avec du carbonate de potassium.
Il peut arriver qu’une fois la laine nettoyée, il reste des impuretés végétales, qui ne peuvent être complètement éliminées par des opérations mécaniques. L’utilisation d’acide sulfurique peut-être utilisé pour retirer ces particules végétales.
Ce prétraitement concerne la soie, elle consiste à éliminer le grès dans un bain chaud composé de sels métalliques (plomb ou étain) pour qu’elle devienne brillante et lustrée.
Il s’agit d’un procédé thermique, qui s’adresse uniquement aux fibres synthétiques ou de mélanges en contenant un grand pourcentage.
Il confère aux fibres, fils ou tissus une stabilité dimensionnelle (résistance au rétrécissement), mais aussi une résistance accrue aux froissements, à la température, une résilience supérieure tout en facilitant la teinture et quelquefois la couleur du matériau.
Le désencollage s’adresse particulièrement aux cotonnades qui visent à éliminer les produits d’encollage restants, laissés avant le tissage dans le but de renforcer ces mêmes fibres.
Dans le cas contraire, la fibre restera hydrophobe et la teinture ne pénétrera pas bien le produit et le rendra de mauvaise qualité.
L’objectif de ce prétraitement textile est de brûler le duvet à la surface du textile, dans le but d’obtenir un tissu lisse avec un minimum de peluches.
Le tissu passe au travers d’une flamme à haute vitesse.
C’est un processus concernant les fibres végétales consistant à éliminer les impuretés naturelles pour rendre les textiles plus absorbants et adaptés aux processus suivants comme la teinture, l’impression ou les finitions.
Ce sont ces petites quantités d’huiles, de graisses et de saleté que le coton agrippe lors du transport qui peut rendre la teinture difficile.
Je veux du blanc, blanc, blanc ! — Si le blanchiment avait un slogan, ce serait celui-ci.
L’objectif est de retirer toute trace de colorants et lui apporter un aspect le plus clair possible.
Ce processus peut également permettre d'améliorer le pouvoir absorbant d’un tissu tout en éliminant les restes de déchets végétaux.
Les fils, fibres et tissus issus de coton ainsi que ses mélanges peuvent être soumis à cette dénomination. Le mercerisage améliore de nombreuses propriétés comme la stabilité dimensionnelle, la résilience, le lustre, la douceur du tissu, apporte une meilleure absorption de l’eau, ou encore une meilleure affinité des colorants. Des coloris plus foncés et brillants sont alors plus simples à réaliser.
Les fibres immatures (récoltées avant leurs pleines croissances) qui ont été cueillies peuvent avoir plus de difficultés à être teintes. Ce traitement peut faciliter cette problématique.
Cette technique permet de créer une sensation douce au toucher.
Si l'on observe un tissu ayant bénéficié de ce traitement au microscope, on peut apercevoir un duvet au-dessus. De la surface du textile, comme une pêche.
Le tissu est tout simplement poncé à l’aide de papier-émeri, plus communément appelé « papier de verre ».
Une fois que tu comprendras les principaux termes définissant un prétraitement textile, tu pourras comprendre les différentes étapes permettant d'attribuer des spécificités esthétiques et/ou techniques à un textile fini.