Le web1 pourrait être considéré comme un univers où la majorité des créateurs de contenus étaient des développeurs, au commencement d’internet jusqu'au début des années 2000.
C’étaient des contenus dits “statiques” comprenant du texte et des images, on était bien loin des chatbots, de multiples appels à l’action qui sont devenus la norme aujourd’hui.
Pour une grande partie des lecteurs, il était seulement possible de consommer du contenu. Pour illustrer l’idée, c’est un peu la même chose lorsque l’on partage avec toi un Google Docs sans être autorisé d’éditer le document.
Pour simplifier, le web 1.0, c’était :
La version appelée web2 qui a peut-être été ton premier lien avec internet avec le début du responsive design (format s’adaptant à différents formats d’écrans).
Dans cet univers, plus besoin d’être développeur pour créer du contenu avec l’avènement des réseaux sociaux ou plus récemment de flopée d’outils no-code accessibles à tout le monde comme Wordpress ou Wix pour la construction de site sans lignes de codes.
Les développeurs web ne sont plus les seuls à pouvoir créer du contenu.
Mais toute personne ayant accès à internet est en mesure de consommer et créer du contenu.
Le web3, c’est un web décentralisé où la transparence et l’ouverture au monde sont les maîtres mots de cette nouvelle infrastructure d’internet.
Mais nous reviendrons en détail sur les fondamentaux de ce nouvel outil.
Si comme la majorité de la population tu utilises internet quotidiennement, tu dois te demander les raisons pour lesquelles nous changerions nos habitudes.
As-tu déjà entendu cette phrase : “Si c’est gratuit, c’est toi le produit” ?
Ce que les détracteurs du web2 lui reprochent, c’est son manque de transparence notamment sur le traitement des données et leur utilisation.
Les utilisateurs n’ont que très peu voire pas du tout de contrôle sur leur data comprenant :
Pour résumer les différences entre ces 3 notions :
Pour illustrer mes propos sur la différence entre le web1 et le web2 et faciliter ta compréhension, je te conseille de consulter Waybach Machine qui est un site internet qui te permet de visualiser l’évolution d’un site.
Choisis ton site préféré, il faut qu’il ait existé au moins depuis le début des années 2000 jusqu’à 2005 maximum. Rentre l’URL et choisis une date quelconque avant 2005. Tu verras la différence avec les sites web dynamiques avec lesquels nous avons tous l’habitude d’interagir depuis des dernières années.
Dans le web2, les entreprises comme Google possèdent les données.
À l’inverse, avec le web3, elles sont distribuées entre chaque utilisateur.
Il faut que tu comprennes que la quasi-totalité des moteurs de recherche actuels utilisent un algorithme qui te propose les meilleurs résultats en fonction de ton “profil”.
Si deux personnes font la même recherche en même temps, elles n’auront pas les mêmes résultats.
Tu peux être en droit de te demander si ta recherche n’est pas alors biaisée sur un moteur de recherche traditionnel. Tes résultats correspondront à ta requête, mais aussi à l’ensemble de données qui te lient au moteur de recherche. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire de comprendre que l’opinion publique peut être manipulée à des fins commerciales ou encore politiques.
C’est bien beau tout ça, mais qu’est-ce que ça veut dire au final ?
Lorsque tu utilises ces plateformes, tu signes une politique de confidentialité.
Tu sais le gros document que personne ne lit ?
En utilisant ces plateformes centralisées, tu fais confiance à une entreprise pour qu’elle stocke tes données. Tout en sachant que pour que ces plateformes restent gratuites, elles doivent se rémunérer d'une manière ou d’une autre.
Et cette manière, c’est de vendre ta data à des annonceurs. Ces données leur permettent de cibler des campagnes marketing et publicitaires, plus elles sont réussies, plus ils engrangeront du chiffre d'affaires, et donc investiront davantage pour de nouvelles campagnes. C’est une relation gagnant-gagnant sauf pour le consommateur qui n’en retire rien si ce n’est l’accès aux services “gratuits”.
L’un des plus gros problèmes dans les solutions centralisées, c’est qu’il suffit de hacker leurs différentes bases de données pour accéder à ces informations. Pour ensuite créer des arnaques ou encore revendre tes informations à cause des failles de sécurité et différentes vulnérabilités. Sans oublier que ces données sont à la disposition de ces entreprises qui peuvent les utiliser sans que personne ne s’en rende compte.
Pour te connecter sur les différentes versions du web, il te faut :
Lorsque tu te connecteras pour la première fois sur un site issu du web3, tu risques d’être perdu pour la simple et bonne raison que tu ne devras pas inscrire des identifiants, mais te connecter à l’aide d’un wallet. Dans lequel seront stockés tes biens digitaux.
Pour généraliser et aller au plus simple, il existe les wallets chauds et froids.
Les portefeuilles virtuels chauds sont par définition connectés à internet et sont rattachés à un moteur de recherche comme Google Chrome ou Firefox.
L’avantage de cette solution, c’est une simplicité d’utilisation, mais étant connecté en permanence à internet, il est plus facilement hackable.
Les portefeuilles froids sont représentés sous forme de hardware (produit physique), qui détient la clé privée, c’est la manière la plus décentralisée de sécuriser ses actifs digitaux.
Pour rappel, sur le web 2.0 dit centralisé, les géants du web détiennent tes données.
Dans le web 3.0, au lieu de stocker cette data dans un seul et même endroit, les informations seront partagées sur les différents ordinateurs ou quelconques appareils des utilisateurs d’un même réseau.
Tu as probablement déjà entendu le mot blockchain, mais tu ne sais pas ce que ça représente. Il est indispensable de comprendre ce que ça implique pour approfondir les problèmes que résout le web3.
Sur le web 2.0, une problématique de confiance se pose depuis de nombreuses années, quiconque est en mesure de créer un faux profil de réseau social par exemple.
Traduit littéralement par chaîne de blocs, c’est un registre public recensant un ensemble de transactions sur un réseau. Chacun peut vérifier l’ensemble de ces transactions (en fonction du type d'écosystème), ce n’est plus qu’une seule entité.
Lorsque l’on affirme qu'une blockchain est infalsifiable, c’est parce que chaque bloc, chaque entrée sur le registre du réseau est liée au précédent. Chacun est connecté sous forme de chaîne, les informations inscrites ne peuvent donc pas être falsifiées.
La technologie blockchain peut représenter un réseau public, en fonction du type, mais aussi transparent où tout peut être certifié ou authentifié et qui pourrait pallier le problème de l’origine de fabrication ou encore de contrefaçon.
Chaque transaction est publique, mais est rattachée à un portefeuille, il est possible de rattacher cette adresse à une personne physique, mais il est également possible de profiter de l’anonymat des transactions.
Par exemple, je suis sûr que tu as déjà entendu parler du Bitcoin (BTC) ?
C’est une blockchain, mais aussi un crypto actif. À chaque blockchain peuvent s’imbriquer différents crypto actifs ayant différentes utilités.
C’est une jeune technologie dont nous n’avons pas encore estimé l’ensemble des possibilités d’application, mais elle pourrait empêcher la falsification de références (diplômes et expériences professionnelles), la détention d’actes notariés, etc.
Cette technologie n’est pas humaine, elle n’a ni convictions, ni ego, n’est pas en capacité de juger ton origine raciale, ethnique, politique ou religieuse.
Tu devras croire en la technologie, pas à un groupe de personnes.
Pour faciliter ta compréhension de la différence entre la centralisation et la décentralisation, prenons un exemple sur un virement bancaire.
Disons que tu as un ami qui s’appelle Paul.
Lorsque tu souhaites envoyer de l’argent depuis ton compte bancaire à Paul, tu dois passer par un intermédiaire, à savoir ta banque, cet établissement financier étant une enseigne centralisée. Sur le web3, tu passerais directement par une blockchain pour envoyer la somme à ton ami Paul.
Plus besoin d’attendre que ta banque rouvre après un jour férié !
Pour creuser l’idée de propriété, prenons un autre exemple.
Dans un réseau centralisé, lorsque tu achètes un bien numérique dans un jeu vidéo, il est détenu au travers d’un compte. Si le développeur choisit de supprimer ton compte pour une raison quelconque ou si tu choisis simplement d’arrêter d’y jouer, tu perdras la valeur de ton investissement parce qu’il ne t’appartient pas.
Dans un web décentralisé aka web 3.0, par le biais de NFT (notion que nous verrons dans un autre article), tu pourrais détenir ce bien numérique.
Pas même le développeur ne serait en mesure de te retirer ce droit de propriété.
Si tu choisis d’arrêter de jouer à ce jeu, tu pourras participer à une économie secondaire en revendant tes biens et récupérer une partie de ton même investissement initial, voire faire une plus-value.
Autre chose, pour utiliser les services d’une page web, tu dois créer un compte.
Pour utiliser les services d’une autre plateforme, tu devras en créer un autre et ainsi de suite.
Sur cette nouvelle version du web, un seul wallet te permettra de te connecter sur l’ensemble de ces solutions.
Actuellement, en te connectant à l’aide de simplification de connexion par le biais de Google, Facebook ou Twitter, si l’une de ces plateformes choisit de supprimer ton compte, tu perdras l’intégralité des données relatives à l’ensemble des solutions connectées.
Ce que les détracteurs du web3 lui reprochent, c’est sa complexité pour les débutants. C’est une toute nouvelle technologie qui nécessite de s’y intéresser pour comprendre ses fondamentaux, ses avantages, mais aussi ses limites.
Certains affirment aussi que sa régulation et sa surveillance pourraient être un frein à sa démocratisation.
Bien que l’opinion publique soit encore convaincue que le web3 est uniquement composé de crypto actifs dont le seul objectif est la spéculation, ce nouveau concept est bien plus élaboré que ce que l’on pourrait penser.
Tu pourrais vendre ton expertise ou tes designs sous forme de NFT par exemple.
Ou encore, être rémunéré en partie ou en totalité sous forme de crypto actifs pour bénéficier de la finance décentralisée (DeFi) et recevoir des intérêts quotidiens.
Même si la DeFi reste un investissement risqué, ça pourrait être une opportunité intéressante pour faire travailler l’argent dont tu n’as pas besoin immédiatement pour mener à bien ton activité.
Les marques textiles, mais aussi les professionnels de la mode comme toi pourraient bénéficier de la technologie blockchain pour prouver l’identité du propriétaire d’un document, d’un design, d’une maquette ou d’une photographie. Résoudre des problèmes liés à la propriété intellectuelle et empêcher la contrefaçon, problématiques inhérentes dans l’industrie textile.
Le web3 dispose de paiement natif, au lieu de transférer des sommes d’argent par le biais d’intermédiaires financiers, le paiement en cryptomonnaie se fait en ligne directement sans intermédiaire.
Cette nouvelle solution de devise virtuelle se base sur un système appelé peer-to-peer (P2P), qui permet à quiconque disposant d’une connexion internet de transférer et recevoir des paiements.
Les crypto-monnaies les plus connues sont le Bitcoin, Ethereum ou encore Ripple, chacune dispose d'un objectif mais aussi de spécificités opérationnelles, techniques et financières différentes.
Pour bénéficier des avantages de cette alternative à la monnaie traditionnelle et bénéficier d’une rapidité des transactions plus ou moins lente en fonction des systèmes utilisés, tu devras posséder un porte-monnaie virtuel.
Le réseau décentralisé représente un océan infini de possibilités. Cet article a pour but de t’expliquer les grandes lignes des différences entre le web1, web2 et web3.
Tu trouveras toute une série d'articles expliquant avec précision les différences et fondamentaux composant une blockchain, mais aussi ce qu’elle peut t’apporter dans ton quotidien.
Sans oublier son intérêt pour l’industrie textile.
Ready to attract top fashion talent with compelling job offers? Partner with us to transform your recruitment process. Contact us today to create job postings that resonate and captivate the best candidates in the industry.
Contact Us